Giulia, petite fille du parrain Don Alfredo, et Lorenzo, jeune journaliste qui enquête sur la mafia, ont peu de chance de vieillir ensemble. Les pseudos crimes d'honneur sont accessoires et si cette partie de l'intrigue est aussi prévisible qu'un remake shakespearien, Gilda Piersanti approfondit son analyse de la corruption généralisée du secteur privé et de la fonction publique italienne. Voilà ce qui aiguise réellement les appétits rivaux des groupes mafieux.
Les liens du silence – Gilda Piersanti – Le Passage – 288 pages – 19€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 8 novembre 2015