Après la chronique des petits Blancs du Kansas au milieu du vingtième siècle, c'est Detroit en 1958 qui sert de cadre au nouveau roman de Lori Roy. Un portrait de groupe, des femmes blanches du milieu ouvrier qu'elle observe avec une alchimie parfaite entre distance et empathie. Malgré la ségrégation, la peur du déclassement s'insinue quand débarquent les premières familles noires.
De si parfaites épouses – Lori Roy – Traduit de l'américain par Valérie Bourgeois – Le Masque – 314 pages – 20€ - *** –
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 8 novembre 2015