Allemand de cœur comme bien des romantiques, Dumas tira d’un voyage entrepris en 1835 ce roman qui sublime tous les châteaux maudits du courant gothique du XIXe. La forteresse devient personnage. Anne-Marie Callet-Bianco met en lumière le rôle de Paul Meurice dans sa genèse, et montre en quoi il exprime la quintessence du romantisme européen.
Le Château d’Eppstein – Alexandre Dumas – Folio - 400 pages - 7,50 € - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 4 octobre 2015