En 1988, Fleuve noir fait peau neuve en créant la "Collection noire". Patrick Mosconi porte le dossard N°1 avec "Nature morte" (il avait un temps créé un label Mosconi, dénichant les meilleurs écrivains pour l'éditeur qui lui confia officieusement un rôle de directeur de collection). Sur son rôle de "découvreur" voir sa fiche Wikipédia.
"Nature morte", c'est l'histoire d'un tueur à gages mélancolique. La cible de son énième contrat est le fils du capitaine sous les ordres duquel il a servi en Algérie. Il ne peut pas honorer son contrat à cause des liens qui l'unissent à cet homme. L'un est un soldat perdu, l'autre un fils perdu, un type sans idéal. Une écriture nerveuse pour une intrigue habile. Jusqu'à la dernière page plane un doute sur le mobile de ce fameux contrat.
Nature morte – Patrick Mosconi – Fleuve noir (juin 1988)
Lionel Germain – d'après un article publié dans Sud-Ouest-dimanche
LE GANG DE MOSCONI
Victime d'une machination, Antoine Sorel se retrouve accusé du meurtre de Nathalie, une jeune femme avec laquelle il avait eu une brève liaison. Après avoir eu le temps de méditer sa vengeance en prison, il s'évadera grâce à la complicité de J.B. Pouy, un vieux copain. Il faussera compagnie à Thierry Jonquet et Dagory, les deux gendarmes de l'escorte. Pierrot le Vosgien, autre complice, a planqué un flingue dans les toilettes du train. C'est l'heure du règlement de comptes et les frères Vernon, un étrange couple de jumeaux, l'attendent de pied ferme. Un premier roman clin d'œil pour retrouver tous les membres du gang "Sanguine", l'ancienne collection policière d'Albin Michel que Mosconi dirigeait jusqu'à la fin des années 70.
Sanguine comédie – Patrick Mosconi – Engrenage (avril 1986)
Lionel Germain – d'après un article publié dans Sud-Ouest-dimanche