Ce ne pourrait être que la chronique désespérante du renoncement pour l'un des plus vieux quartiers d'Istanbul mais grâce à la coalition des destins contrariés par la dictature, Pinar Selek nous entraîne au-delà de la désertion des échoppes. Les dernières années du vingtième siècle, entre tremblement de terre, séisme politique et dérive des sentiments, toute une génération se partage le combat pour la liberté et la nécessité de l'exil.
La maison du Bosphore – Pinar Selek – Traduit du turc par Sibel Kerem – Piccolo Liana Levi – 320 pages – 11,50€ - ***
Lionel Germain
Sur le site de l'éditeur, Pinar Selek filmée pour la librairie Mollat de Bordeaux