Les Sixties londoniennes étaient très mélodieuses mais elles charrient encore les scories d'une décomposition malodorante et nous laissent la fâcheuse impression que la brutalité sociale est une invention britannique. Dernier volet de la fresque criminelle imaginée par Jake Arnott, True Crime reprend, sous les années Blair, la description d'une faune perdue dans le spectacle de sa propre reddition.
True crime – Jake Arnott – Traduit de l'anglais par Colette Carrière – 10/18 – 384 pages – 8,40€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 5 avril 2015