Pour les membres de la communauté inupiat, l'Alaska n'est plus un territoire ancestral mais le terminus d'une civilisation qui les a parqués dans un désœuvrement indigne. Nathan Active est un state trooper métis, flic local fatigué des bagarres de poivrots. Il rêve d'Anchorage jusqu'au jour ou deux suicides le contraignent à s'intéresser à l'exploitation du sous-sol. L'idée est bonne mais la mine est mauvaise.
L'Homme qui tue les gens – Stan Jones – Traduit de l'américain par Frédéric Grellier – Le Masque – 252 pages – 20,90€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 12 avril 2015