D'un côté, Cruz, personnage antipathique et suffisant accusé à tort de l'assassinat d'un syndicaliste, de l'autre, la puissance du clan Carvalho, seigneur des plantations brésiliennes où, pour produire de l'éthanol, on fait trimer les coupeurs de canne dans la grande tradition négrière. Tramée sur le désastre intime de cette famille, la tragédie sociale croise habilement les influences de Hammet, Chandler et Ross McDonald.
L'or de Quipapà – Hubert Tézenas – Métailié - 244 pages – 10€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 12 avril 2015