Quand un patron de presse passe de vie à trépas, Quirke, le médecin légiste irlandais au foie fragile, doute du suicide et trouve la veuve poignante. Elle est d'origine française et il l'a rencontrée à un 14 juillet de l'ambassade de France. On est en 1952 et, comme chez Millar, on finit toujours par buter sur le portail d'un pensionnat repérable à ses odeurs "de chou bouilli, (…) la puanteur du malheur même."
Mort en été – Benjamin Black – Traduit de l'anglais par Michèle Albaret-Maatsch – 10/18 – 355 pages – 8,10€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 25 janvier 2015