Au terme de cette enquête sur la mort d'un clochard, Erlendur gagnera ses galons aux yeux de Marion Briem, la patronne de la criminelle islandaise de Reykjavik. Flic de proximité en uniforme, il pose les bonnes questions et n'est que l'embryon d'un personnage dont l'intrigue vise à nous restituer la genèse. Pas vraiment indispensable mais on aime suffisamment Erlendur pour faire preuve d'indulgence.
Les nuits de Reykjavik – Arnaldur Indridason – Traduit de l'islandais par Éric Boury – Métailié – 264 pages – 19€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 15 février 2015