Sous le pseudonyme de Benjamin Black, John Banville écrit des romans noirs qui ont cette densité propre à la dramaturgie irlandaise faite de non-dits et de bouffées violentes. Son héros est un "médecin des morts" que sa fille arrache aux brumes de l'alcool pour le lancer sur la piste d'une jeune fille disparue. On est dans les années cinquante et April Latimer, belle et rebelle, dérange d'être une femme libre.
La disparition d'April Latimer – Benjamin Black – Traduit de l'anglais par Michèle Abaret-Maatsch – 10/18 – 360 pages – 8,10€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 9 mars 2014