Pour ces deux marginaux qui cheminent, l’amitié n’a guère plus de sens qu’un rêve de parallèles aimantées par la perspective. Pour le rêve, Sam est inégalable, et Arthur préfère se rassurer dans l’ivresse de l’instant. Quand Arthur trousse les filles, Sam détrousse les fantômes de l’écran. Il a tout emprunté à l’autre, le grand Peckinpah. Ses silences, ses postures, et cette cruelle indifférence aux hordes policées. Fatalement, une femme vient se glisser entre le réel et les songes et tout est prêt alors pour l’affrontement final.
Dernier western - Guillaume Guéraud - Editions du Rouergue - 140 pages - 10,52€ – **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 13 janvier 2002