Karim Madani poursuit l'exploration de "cette ville qui ne dort jamais", Akestra dont la violence électrique avait séduit les lecteurs du "Jour du fléau". Au cœur du ghetto juif tenu par la mafia, Maxime tente de sauver de l'hospice sa vieille maman délirante. Dans cette guerre des gangs sur fond de trafic d'herbe, Madani signe un très bon roman noir où s'impose le personnage de Maxime, tendre et désespéré.
Casher Nostra – Karim Madani – Seuil – 288 pages – 19€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 22 décembre 2013