Manuel Carrapisque se souvient vaguement qu'il est journaliste et qu'il a eu un accident de voiture. Mais son voisin de chambre, un Indien Mapuche, attire les soupçons de la police et réveille sa conscience professionnelle. Identités multiples et vérités douteuses pour un récit vertigineux qui recoupe inévitablement l'histoire de la dictature argentine et la prodigieuse capacité du mal à déguiser ses apparitions.
Ton avant dernier nom de guerre – Raùl Argemi – Traduit de l'espagnol par Alexandra Carrasco-Rahal – Rivages – 159 pages – 7,65€ - ***
Lionel Germain