Pour chasser les dernières paillettes, ce roman est une aubaine. Ça commence justement le soir de Noël où tout le monde se prépare pour le recueillement ou les ripailles. Parfois pour les deux, comme les parents de Jean-Noël le mal nommé qui n'aime ni la messe, ni la soupe de minuit. Deux paliers plus loin, Corinne abandonne aussi le sapin familial pour une virée à l'air libre. Ces deux là finiront par se rencontrer le temps d'une escapade, avec un gros flic disjoncté qui leur sème la mort aux trousses. Pas vraiment la mélodie du bonheur, non, juste une petite fugue. Sans retour.
Corinne n'aimait pas Noël – Jean-Luc Tafforeau - Fleuve noir – 190 pages – 6,40€ chez Decitre par exemple -
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 12 janvier 1997