Documentaire sur la violence d'une jeunesse à la dérive, le "roman" de Rachid Santaki part d'un fait-divers monstrueux pour tenter de comprendre qui sont les monstres. Tuer un adolescent après l'avoir torturé et avoir filmé son agonie, c'est avant tout désormais scénariser l'horreur. Comme le dit l'auteur, l'histoire de ces jeunes "n'est plus un problème de quartier, c'est un problème mondial lié au numérique". À discuter.
Laisse pas traîner ton fils – Rachid Santaki – Filatures – 416 pages – 18€ - ***
Lionel Germain