En 1977 tout ce qui comptait dans la SF française s’était investi, sous la houlette de Michel Demuth, dans l’anthologie "Toxicofuturis" avec comme slogan: "La souffrance paye, la mort enrichit et la chimie distrait".
Le présent recueil prend date: aucun des textes retenus ne parle de la pandémie, mais la question demeure de comment faire face à des risques sanitaires de masse quand le système de santé se morcelle et que les ressources s’amenuisent. Experts dans l’art d’explorer le présent et ses alternatives pour donner des moyens d’agir, 15 auteurs proposent de nouveaux récits dans lesquels se projeter et bâtir des lendemains habitables.
Sauve qui peut - Recueil réalisé par Stuart Calvo - La Volte - 662 pages - 20€ - ***
François Rahier
Lire aussi dans Sud-Ouest