Contrairement à la légende, l'enfer est bien pavé de pulsions détestables. Dans cette vallée perdue du nord de l'Angleterre, bousculée par les vents maussades, les assauts de la grêle et le froid qui semble habiller de nuit les fermes, la transhumance est le moment où le diable est invité à la fête. Entre le murmure des ruisseaux et la plainte des brebis, ce beau roman raconte l'histoire d'un homme qui renoue avec sa terre natale, avec une famille dont les secrets méritent l'enfer.
Le Jour du diable – Andrew Michael Hurley – Traduit de l'anglais par Santiago Artozqui – Denoël – 336 pages – 22,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 26 janvier 2020Lire aussi dans Sud-Ouest