Quand un patron de la Crim' est réveillé par un coup de fil d'une collègue en train de mourir dans un hall d'immeuble, on redoute les violons de la solidarité policière. Ce qui fait d'Elsa Roch, une autrice à part, c'est l'authenticité poétique et respectueuse qu'elle accorde à cette enfant cachée de la jeune flic, petite fille surgie du silence. Un instant de grâce.
Le baiser de l'ogre – Elsa Roch – Calmann-Lévy noir – 312 pages – 18,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 29 décembre 2019Lire aussi dans Sud-Ouest