Comme Pinocchio avec Jiminy Cricket, le héros de cette histoire est flanqué d’une marionnette qui lui parle et le guide. Sauf que dans ce monde "post apo" où l’humanité est en guerre avec les "IA", la marionnette est l’avatar d’un logiciel de combat ultra-sophistiqué installé en lui, un supplément d’âme en quelque sorte. Avec l’avènement du cyberpunk, dans les années 80, la SF est passée du "space opera" aux abîmes de la psyché.
Station: la chute - Al Robertson - Traduit de l’anglais par Florence Dolisi - Denoël - 466 pages - 23€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 11 février 2018