Étrange roman, écrit sans fièvre, avec un détachement qui provoque le frisson. Les pulsions d'Ayoola la contraignent à poignarder ses boyfriends. Heureusement, sa sœur infirmière est la reine du nettoyage de scènes de crime. L'auteure nigériane démonte l'engrenage de cette solidarité et remercie Dieu en fin d'ouvrage. Diabolique.
Ma sœur, serial killeuse – Oyinkan Braithwaite – Traduit de l'anglais (Nigeria) par Christine Barbaste – Delcourt – 244 pages – 18,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 10 mars 2019Lire aussi dans Sud-Ouest