Sans chausser les lunettes idéologiques avec lesquelles on prétend parfois déchiffrer le réel, Benoît Séverac ne se prive pas d'un point de vue pour décrire la mafia albanaise et les odieux trafics d'êtres humains à Toulouse. Au cœur de la détresse des sans-abris, il affine une vision du monde déléguée à deux femmes que tout oppose, une flic et une véto. Et ça fonctionne plutôt bien.
"115" – Benoît Séverac – Pocket – 304 pages – 6,95€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 24 février 2019Lire aussi dans Sud-Ouest