Les auteurs de polars abusent des taiseux montagnards. Le héros de Maurice Gouiran y voit une sagesse assez peu partagée. Jeune mathématicien exilé en Californie pour la recherche américaine, il renoue avec son pays natal au moment où une famille d'Américains y est assassinée. A travers cette enquête, on effeuille le catalogue de toutes les turpitudes scientifiques de la première moitié du vingtième siècle.
Le diable n'est pas mort à Dachau – Maurice Gouiran – Jigal – 216 pages – 18,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 25 juin 2017