"Schneider fumait en gardant le silence". Tout Pagan résumé en une phrase. Schneider n'est pas un anti héros destiné à contrer la roublardise des fiers à bras du polar. Son nom sonne comme un flingue enrayé. Sa silhouette a surgi dans les années 80 et il revient aujourd'hui raviver les souvenirs de 1979. Schneider est un flic. Une volute plutôt, enroulée sur des accords de blues. Un parfum d'Amérique sur la France de Giscard. En black and white.
Profil perdu – Hugues Pagan – Rivages – 412 pages – 19,90€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 18 juin 2017