Entre Barjavel, Curval ou Jeury, Spitz fait partie du petit groupe d’écrivains qui manifestent la permanence d’une tradition française de la science-fiction. Polytechnicien, auteur de romans et de nouvelles, son cynisme jubilatoire évoque l’air du temps surréaliste, mais puise aussi aux sources du genre, le conte philosophique. Cet essai, qui signe la reconnaissance universitaire de Spitz, est accompagné de deux inédits.
Jacques Spitz, le mythe de l’humain - Patrick Guay – Presses Universitaires de Bordeaux – 190 pages – 20€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 5 mars 2017