On pardonne beaucoup à un flic capable de vous chanter du Michel Delpech. Celui de Philippe Hauret est attachant comme d'ailleurs les autres personnages de cette petite ville de banlieue qu'on croirait en liberté conditionnelle entre délinquance ordinaire et racisme destructeur. Il y revient l'écho des romans d'Ed McBain où méchant flic et bon flic se font face. Comme parfois dans la vraie vie.
Que Dieu me pardonne – Philippe Hauret – Jigal – 208 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 2 juillet 2017