On retrouve dans ce roman le charme de l'auteur de "La vie est un sale boulot" (éditions Jigal), une langue épicée et un dépaysement susceptible de séduire les amateurs de suspense. Mais léger bémol question suspense justement. Sur fond de vengeance, l'intrigue se réduit à la traque d'un pourri, sans la fièvre et le burlesque des précédents polars. Petite chronique d'un pays livré aux corrompus et aux prédateurs.
Tu ne perds rien pour attendre – Janis Otsiemi – Sang neuf Plon – 250 pages – 15€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 7 mai 2017