"La nuit myope" d'ADG que ressuscite Jérôme Leroy, se déguste en quelques gorgées, riches en arôme. Du noir serré. Ça se glisse dans les travées pluvieuses de la nuit parisienne, les taxis chouinent et le héros navrant n'a du "lascar" qu'un chien qui l'accompagne dans une dérive adultère sans espoir. Un "jus" de box des années 80 où l'on "slove" sur Procol Harum. Naufrage cadastré d'un petit-bourgeois libertin.
La nuit myope – ADG – La Table Ronde – 108 pages – 5,90€ - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 14 mai 2017