"J'ai tué le temps et je suis allé me coucher, le moins pire des recours. J'ai à peine dormi, mais de toute façon c'était à peu près toujours pareil. Environ deux heures de sommeil, une heure éveillé, une heure de sommeil, puis encore réveillé, et une dernière heure et demie de sommeil si j'avais de la chance. Je me réveillais toujours, je voyais des images que je ne voulais pas voir. Le seul monde plus sombre que celui dans lequel je vivais était celui dans lequel je dormais."
L'enfer est au bout de la nuit – Malcolm Mackay – Traduit de l'anglais par Fanchita Gonzalez-Battle – Liana-Levi – 350 pages – 19€ - ***
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