Dans cette petite ville de l'Oklahoma, ça sent la bière, la mauvaise came et le charme discret de l'Amérique profonde. En deux coups de pinceaux, Osborne tire le portrait sans fard des déclassés qui jouent les premiers rôles. Deux frères dont un ex-taulard, et le videur d'un club se croisent dans l'âpreté d'un décor où les mobil-homes constituent un horizon indépassable. Un bon premier roman.
Que la mort vienne sur moi – J. David Osborne – Traduit de l'américain par Pierre Bondil – Rivages – 272 pages – 22€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 10 avril 2016