Charlie Parker, le détective de Connolly, a posé sa carcasse et ses flingues sur la côte du Maine. Un noyé aux bras tatoués évoque un lien avec une vieille dame juive et les horreurs lointaines d'un camp d'extermination joliment décoré parce que "le meilleur abattoir, voyez-vous, c'est celui qui ne ressemble pas du tout à un abattoir." Le pire n'en finit pas de produire ses variations en vert-de-gris.
Le chant des dunes – John Connolly – Traduit de l'anglais par Jacques Martinache – Presses de la Cité – 492 pages – 22€ - ****
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 8 mai 2016