Ce premier roman salué par Ron Rash nous ramène à la fin du dix-neuvième siècle et renoue avec la tradition du roman initiatique. L'écriture généreuse adaptée aux descriptions d'une nature sauvage est au service d'un récit en mouvement, le récit d'une traque provoquée par le massacre inaugural d'une famille dans les paysages du Nord américain. Vengeance et méprise sur les mobiles du drame alimentent un excellent suspense autour des rapports entre une mère et son fils.
Retour à Watersbridge – James Scott – Traduit de l'américain par Isabelle Maillet – Seuil – 448 pages – 21,50€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 8 mars 2015