Derrière le pseudonyme de Karen Perry se cachent deux auteurs dublinois qui ont fait leurs premières armes en solo et auxquels on souhaite une longue vie littéraire. Après un tremblement de terre à Tanger, un couple d'artistes constate avec effroi la disparition de son enfant. Mais quelques années plus tard, de retour dans les faubourgs de Dublin, le père croit revoir son fils dans la rue. On passe de la folie apparemment obsessionnelle du père au témoignage de la mère sans pouvoir acquérir de certitude. Un bon suspense.
Les mensonges – Karen Perry – Traduit de l'anglais par Valérie le Plouhinec – Cherche-Midi – 368 pages – 21€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 10 août 2014