Il
existe désormais une série de livres qui témoignent du comportement scandaleux
des églises britanniques envers les filles mères et les enfants orphelins au vingtième
siècle. Si les Protestants n'ont guère de leçons à donner, l'église catholique
s'est illustrée dans le sadisme, allant, comme le montre Peter May, jusqu'à déporter les orphelins sur les îles Hébrides. Doublé d'un
portrait de vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer, le roman est
passionnant.
L'homme de Lewis – Peter May
– Babel noir - 384 pages - 8,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 9 octobre
2011