C'est un roman de Scerbanenco écrit sans doute peu de temps avant sa mort (l'héroïne est née en 1953, elle a seize ans et Scerbanenco est mort en 1969). Dans une Italie sans flamboyance, Emanuela, jeune aristocrate fugueuse et victime d'une erreur judiciaire, est confiée à un centre de rééducation. Description d'un univers faussement compassionnel fait de cruauté et de misère affective.
Là où le soleil ne se lève jamais – Giorgio Scerbanenco – Traduit de l'italien par Gérard Lecas – Rivages – 222 pages – 8,65€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 3 novembre
2013