Autoproclamé
"Percepteur National", un tueur bien informé assassine les fraudeurs
du fisc en s'inspirant de l'Antiquité. Un roman de plus pour démontrer par
l'absurde la faillite institutionnelle de la Grèce. Markaris oppose au
nihilisme l'inventivité et l'humanité chaleureuse de ses personnages mais
comment, en un demi-siècle, le rêve européen a-t-il pu devenir le cauchemar des
peuples?
Le justicier d'Athènes –
Petros Markaris – Traduit du grec par Michel Volkovitch – Seuil – 328 pages –
21,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 24 novembre
2013