Clouzot
revisitant Boileau-Narcejac serait le réalisateur idéal pour cette série de
clairs-obscurs brossés dans l'atelier intemporel qui sert d'écritoire à André
Fortin. Après avoir été l'artisan d'un contrat sur la personne d'un comptable
trop sourcilleux pour la mafia locale, le jeune Ali adopte le chat de sa
victime et s'emploie à sa propre rédemption. Un roman noir au parfum de France
éternelle.
Le chat Ponsard – André
Fortin – Jigal – 248 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 17 novembre
2013