Dans un roman de Gogol, un notable perd son nez, qui se voit doté d’une existence indépendante. Dans cet apologue contemporain, le petit Schtroumpf tout nu emprunté à Peyo qui fait irruption à des centaines de verstes de Moscou a peut-être un rapport avec cet autre organe si important pour l’homme qui vient de faire défaut cruellement à un important personnage de la capitale. Désopilant, et culotté si l’on peut dire.
L’Outil et les Papillons - Dmitri Lipskerov - Traduit du russe par Raphaëlle Pache – Agullo - 379 pages - 22€ - ***
François RahierLire aussi dans Sud-Ouest