"Il s'appelait Jakub Mortka. Trentenaire divorcé. Qui avait deux fils. Et entretenait une relation sérieuse. Cela lui plut."
Flic de la criminelle de Varsovie en ménage provisoirement avec Olga, Mortka est un héros à la McBain. Derrière lui se profilent les seconds rôles indispensables qui structurent le personnage "collectif" de Chmierlarz. Et ce roman noir polonais calqué sur les grands classiques du genre ne manque pas son objectif: à travers le meurtre d'une jeune femme, ouvrir les dossiers crapuleux planqués dans cette "Cité des rêves". Corruption, scandales et règlements de comptes.
La Cité des rêves – Wojciech Chmierlarz – Traduit du polonais par Erik Veaux – Agullo noir – 384 pages – 22€ - ***
Lionel Germain