Ça sent la poussière, le goudron, les grands espaces et la montagne aussi qui frange le paysage. Les nuits de glace le cèdent au soleil de plomb. On est dans l'Utah avec Ben et son camion qui héberge une gamine en passager clandestin. James Anderson raconte une histoire de survie dans la fureur des trafics d'enfants. Onirique, noir et puissant.
La Route 117 – James Anderson – Traduit de l'américain par Clément Baude – Belfond – 352 pages – 21€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 1er mars 2020Lire aussi dans Sud-Ouest