Il suffit parfois d'un premier chapitre pour établir la singularité d'une œuvre. Dans l'Albanie d'Enver Hoxha, les héros sont négatifs, mais rien n'est mieux après la dictature. "La démocratie est une blague. Le communisme était peut-être une prison, mais le capitalisme ressemble au couloir de la mort." Arben, mauvaise graine par excellence, est un héros en cavale qui flirte avec le billot.
Les aigles endormis – Danü Danquigny – Série noire Gallimard – 216 pages - 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 8 mars 2020Lire aussi dans Sud-Ouest