Ce roman des années quatre-vingt, remanié par l'auteur, esquisse les dérives de l'Union que découvre un envoyé spécial écossais. Le crime dont est victime son confrère journaliste n'a qu'un témoin: une petite fille autiste. Peter May ressuscite l'Europe d'avant, celle des combines dont nous soldons les comptes aujourd'hui. Édifiant.
La petite fille qui en savait trop – Peter May – Traduit de l'anglais par Ariane Bataille – Rouergue – 320 pages – 22€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 15 septembre 2019Lire aussi dans Sud-Ouest