Tout le monde aura compris que sous la "pyramide de boue", c'est la Sicile qui se condamne à ne jamais respirer un air pur. Andrea Camilleri est mort le 17 juillet mais la voix du commissaire Montalbano nous parviendra encore, on l'espère, grâce aux inédits italiens. Ici, la mort d'un expert-comptable nous rappelle la toute puissance des "familles".
La Pyramide de boue – Andrea Camilleri – Traduit de l'italien par Serge Quadruppani – Fleuve noir – 240 pages – 19,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 1er septembre 2019Lire aussi dans Sud-Ouest