Constamment réédité depuis près de cinquante ans, ici avec une postface inédite de l’auteur, ce classique de la SF censuré voire interdit à l’époque, met en scène un animateur de talk-show cynique, le pouvoir des médias et sa résultante populiste. Sa lecture procure chaque fois plaisir et frayeur renouvelés. Prémonition? L’auteur a choisi de s’exiler à Paris depuis 1988.
Jack Barron et l’éternité - Norman Spinrad – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Guy Abadia - J’ai lu/Nouveaux millénaires – 380 pages – 15€ - *****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 5 février 2017