Comment expliquer l'épidémie mortelle qui frappe les amateurs de poésie réunis dans un groupe sur Facebook? La réponse à cette question constitue le sel principal d'une intrigue bricolée à l'intention des inconditionnels du genre, avec rétropédalage dans l'histoire récente de l'Europe, famille de flics décomposée, vertige du monde virtuel et enquête marabout de ficelle. Le vice console et le vers tue.
Tout un poème – Ursula Poznanski – Traduit de l'allemand par Corinna Gepner – Pocket – 510 pages – 8€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 5 mars 2017