L'Amérique a construit sa légende sur ces histoires portées par le vent d'Ouest. Des histoires où les hommes n'affrontent que les limites de leurs désirs. On y respire la sueur, le sang, l'exhalaison des flingues et l'herbe sèche de la prairie. On y côtoie deux frères assignés à la loi des règlements de comptes et un gamin amnésique venu de nulle part, initié à la brutalité du monde. Violent et inspiré.
Là où naissent les ombres – Colin Winnette – Traduit de l'américain par Sarah Gurcel – J'ai Lu – 288 pages – 7,60€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 26 février 2017