Pour qui écrit-on un roman? Et pourquoi? Pour le peuple et par devoir, diront les hypocrites. Pour soi-même et une poignée de dollars, diront les autres. Le pari vertigineux et réussi de l'écrivain Adam langer, c'est de transformer ces deux questions en matrice d'un polar dont il est d'abord le narrateur incrédule, convoquant Pynchon et Mailer, avant d'en être la victime. Intelligent et malicieux.
Le contrat Salinger – Adam Langer – Traduit de l'américain par Émilie Didier – 10/18 – 288 pages – 7,80€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 27 novembre 2016