Les romans de Bill James se distinguent en entretenant une ambiguïté pleine d'humour sur les frontières entre le bien et le mal. Colin Harpur est ici confronté à la mort d'une gamine de 13 ans utilisée comme mule par les gangs londoniens. Personnage à la Queneau qui aurait perdu trop vite son innocence, elle est aussi l'enjeu des rivalités incessantes entre responsables policiers dont la probité n'est jamais une certitude.
Le big boss – Bill James – Traduit de l'anglais par Danièle Bondil – Rivages – 334 pages – 10€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 20 novembre 2016