Bondrée, c'est la frontière. Le nom d'un lac du Québec dont les eaux séparent le monde rassurant des hommes, de la forêt où se fécondent les peurs et les légendes, les histoires d'ogres et de jeunes filles piégées par un trappeur invisible. Pour la narratrice en vacances avec ses parents lors de cet été 1967, les frissons du conte s'incarnent douloureusement dans le décor de son enfance. Une voix onirique et puissante.
Bondrée – Andrée A. Michaud – Rivages – 366 pages – 18,50€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 13 novembre 2016