L’Unité 731 a réellement existé. De 1936 à 1945 le Japon y perpétra sous prétexte d’expérimentation scientifique d’abominables atrocités. Pour dénoncer ce crime d’État couvert ensuite par l’occupant US, l’auteur, d’origine chinoise, choisit le prisme de la SF – un voyage dans le temps – et la forme impersonnelle du scénario de docu-fiction. Glaçant.
L’homme qui mit fin à l’histoire - Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre-Paul Durastanti - Ken Liu – Une heure lumière/Le Bélial’ – 106 pages – 8,90€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 28 août 2016